J'y suis, j'y reste

Comédie en 3 actes de Raymond Vincy et Jean Valmy.

Mise en scène de Guy Villers
Décors de Gérard Ludewig




Antoinette Mercier, propriétaire d'un bistrot, décide d'épouser son Jules; mais pour l'état civil, elle est déjà mariée au Baron Hubert de Mont-Vermeil.
Immédiatement, elle va rendre visite à la Comtesse – tante du Baron – pour régulariser la situation.
Mais… il n'est pas question de divorcer chez les Mont-Vermeil.
"Puisque c'est comme ça: j'y suis… j'y reste" déclare Nénette… Au moment où le Cardinal de Tramone arrive…

Contrairement aux jolies filles, les bonnes pièces comiques supportent allègrement le temps qui passe. Un bon vaudeville est comme un bon Bourgogne: il prend au fil des années de la saveur et du moelleux.

Bien sûr, si l'on excepte les plus jeunes, le public a déjà ri à la rencontre insolite entre un Cardinal et une gargotière; ce choc frontal entre deux univers – que tout oppose … a priori! – est l'argument principal de la pièce.

Mais l'intrigue est solide et la machinerie continue à fonctionner avec une remarquable efficacité. De plus, une représentation théâtrale doit beaucoup à son metteur en scène. Guy Villers, tout en restant fidèle aux intentions des auteurs, a redynamisé le tout et, moyennant quelques coupures et quelques ajustements afin d'actualiser l'action, il a concocté un spectacle auquel les comédiens donneront vie.