Les trois filles de Barbe-Bleue


Comédie de Robert Ruwet
Mise en scène de Marie-José Keller

Est-ce parce que sa barbe avait des reflets bleuâtres ou parce qu’il cachait soigneusement la clé fermant son cabinet secret, qu’on l’avait affublé du surnom de Barbe-Bleue ?
Toujours est-il que Barbe-Bleue vient de mourir ! Ses trois filles sont par conséquent ses héritières… on vit d’ailleurs rarement héritières aussi avides. Mais quels sont les trésors que Barbe-Bleue a accumulés dans son sinistre cabinet ? Et où est la clé ?
Deux des filles sont mariées et leurs conjoints respectifs entendent bien rester en tête dans la course au trésor qui s’annonce. Faut-il, par ailleurs, révéler que l’entrepreneur des pompes funèbres qui officie manifeste un goût assez suspect pour le cadavre à la barbe bleue. Et que dire du notaire qui semble en savoir un peu trop ? Sans parler des deux extras engagés pour la « cérémonie » : larbins ou agents secrets ? Ce ne serait encore rien si le frère de Barbe-Bleue, le vieil Aristide, n’était pas sourd comme un pot.
De la première à la dernière réplique cette pièce est parfaitement immorale : elle pourra donc utilement parfaire l’éducation des jeunes filles de bonne famille.

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